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Quelle impression vous a laissé cette forêt ? Quelles sont les caractéristiques classiques de forêts noires dans la littérature germanique et médiévale, ou plus récemment dans les contes des fées, que l'on retrouve t-on ici ? Pourriez-vous nous laisser quelques exemples ?Chose surprenante – mais n’ayant lu Bilbo que récemment, je n’avais pas fait attention – Dans mon roman sur Atlantis, mes deux héros se retrouvent forcés de traverser une forêt très sombre, dite maudite, où les rayons du soleil ne parviennent pas à percer, et où il faut à tout prix, ne pas quitter le sentier sous peine de disparaître comme de nombreuses personnes avant eux…
Dans la littérature, les forêts sont souvent des endroits sombres, inquiétants. Les exemples ne manquent certes pas :
- Hansel et Gretel doivent traverser une forêt angoissante,
- Siegfried doit traverser une forêt profonde
- Le Petit poucet (
"Ils allèrent dans une forêt fort épaisse, où à dix pas de distance, on ne se voyait pas l'un l'autre. ")- Blanche Neige, Le pitit chaperon rouge ( :P)
Bref, tout ça pour dire que cette forêt noire où se retrouve les nains & Co exprime un sentiment d’oppression, presque de claustrophobie (le mot est pitêtre un peu fort mais je n’ai pas trouvé mieux

).
Rajoutant à cela certains épisodes, comme par exemple lorsque Bilbo grimpe à un arbre pour voir où se trouve la fin de la forêt… Il ressent la liberté, le soulagement de respirer de l’air frais, de l’air pur d’une certaine façon. Puis c’est le désespoir, rien à l’horizon, pas de sortie… Et la « re-descente aux enfers » près des autres nains.
La compagnie est sur le fil du rasoir, affamée, épuisée, menacé par les araignées et autres « choses », et « hantée » par la présence de somptueux banquets.
Cette forêt, au premier abord, paraît vraiment « mauvaise » mais les apparences sont souvent trompeuses…
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Quelle impression avez-vous après ce premier contact avec les araignées ? Les araignées sont-elles toujours des personnages inquiétants et malfaisants dans la littérature ? N'hésitez pas à expliciter par des exemples.
Et vous, êtes-vous arachnophobes ?Première réaction : "Sa**** de b******...

"
*hum hum* Je réponds dans l’autre sens, mais je suis définitivement arachnophobe.
Mais pour répondre, je dirais que l’apparition des ces araignées est faite pour vraiment surprendre le lecteur. Bilbo roupille tranquillement puis se réveille et tombe face à face avec deux gros yeux…
En tout cas, ça à le mérite de m’avoir scotché au livre pour savoir comment notre petit hobbit allait s’en sortir…
Ces araignées semble malignes et surtout peu enclin à un combat pur et dur à première vue… Elles prennent les nains par surpris, et Bilbo manque de subir le même sort a cela près qu’il se réveille.
Puis, je me suis aperçue que, comme toutes araignées qui se respectent, il n’y a que la boustifaille qui compte (no comment

), elle se laissent berner par le petit hobbit et ses provocations, puis finissent par se replier.
Passage que j’ai trouvé très drôle cela dit («
Lob la molle et Cob la folle»

).
Quand au fait qu’elle parlent le langage commun, j’ignore si c’est dû au fait qu’elle pourraient être au service du nécromancien…
Que quelqu’un me reprenne mais je crois que seul Bilbo les comprend, non ? Si c’est bien le cas, pitêtre est-ce grâce à l’anneau, ou bien pitêtre est-ce grâce aux connaissances de Bilbo…
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En quoi Bilbo se révèle t-il être un héros ?Bilbo, après avoir tué « son » araignée tout seul, commence à croire en lui, et les faits qui vont suivre cela, ne feront que qu’ajouter à cela.
Il se révèle en héros je pense, parce qu’il décide de s’en prendre à une colonie entière d’araignée pour sauver ses amis condamnés à une mort certaine. Il fait passer les autres avant lui, il fait ce qui doit être fait sans rien attendre en retour…
Un hobbit qui dissimule bien plus qu’il n’y paraît