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Sujets - Ancalimë

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L'Auberge de l'Arbre Blanc / Rêvez vous du SDA ?
« le: 14 juin, 2006, 19:32:52  »
Moi ça m'arrive assez souvent !

Je fais toujours des rêves délirants ! La dernière fois par exemple j'ai rêvé que Aragorn et Legolas voulaient aller à un spectacle et que pour réserver leur place ils avaient tiré un flêche avec un bout de papier écrit réservé au bout, à travers les fenêtres de la salle de spectacle, pour que la flêche se mette dans les sièges... A ce spectacle il y avait aussi Harry et Cédric de Harry Potter pour ceux que ça intéresse ! ( même que j'y allais au bras de Cédric en fait ! ) Et il y avait aussi Frodon et Sam, et frodon, je ne sais pas pourquoi, essayait de se faire passer pour Gollum pour entrer... ! :wacko: :lol:

Une fois j'ai rêvé aussi que dans le bus qui m'emmène au lycée il y avait Orlando Bloom ( en racaille ) et Sean Bean ( bourru dans son coin ). Orlando cherchait désespérement son ballon de foot dans tout le bus ! Quand je me suis réveillé j'étais écroulée de rire... !

Et puis j'ai aussi rêvé que je rencontrais Aragorn mais c'est lui qui avait l'Anneau et je devais lui expliquer que c'était dangereux, etc... Et une fois j'ai rêvé que j'étais Legolas et je me promenais tranquille dans la forêt...

Une autre fois j'ai rêvé que je rencontrais les acteurs en Irlande et que je devais leur parler en anglais... Sans m'en rendre compte j'ai passé la matinée à poursuivre mon rêve et à imaginer un dialogue cohérent avec mes maigres compétences en anglais ! Lol !

Des fois on fait de ces rêves ! Je me félicite de ne pas m'interesser à la psychanalyse... Lol !

Et vous il est vous est déjà arrivé de rêver du SDA ? C'était des rêves biens, complétement délirants, ou des cauchemars ? Racontez !  :lol:

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L'univers de la fantasy moderne / L'Epée de Vérité
« le: 14 juin, 2006, 18:33:31  »
Avez vous lu la série l'Epée de Vérité de Terry Goodkind ?

Je m'y suis interressé parce qu'il y avait le mot magique de Tolkien inscrit sur la couverture ; " Ces roman vont tout balayer sur leur passage comme l'ont fait ceux de Tolkien dans les années 60 ". Forcément j'ai voulu vérifier, ou plutôt m'assurer que Goodkind ne valait pas Tolkien !  :lol: J'ai été rassurée, mais ceci dit le roman est vraiment bien ! L'intrigue est vraiment prenante, complexe mais tout à fait cohérente, et les personnages sont vraiment bien developpés ! C'est de la fantasy pure, on retrouve donc tous nos thèmes préférés, mondes parallèles, magie, sorciers... Pour l'instant je n'ai lu que le premier tome ( sur 5 de sortis je crois !  :wacko: ) : La première leçon du sorcier et j'ai vraiment beaucoup aimé ! Comme quoi même si ça n'égale pas le maître ça peut être sympa quand même !  :thumbup: Je vous conseille d'y jeter un coup d'oeil en tout cas ! Surtout si vous aimez vous faire entraîner dans un autre monde, que vous vous intéressez aux caractères des personnages et que vous aimez le ton de l'aventure dramatique !  :lol:

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Le Hobbit / Sortis
« le: 23 janvier, 2005, 19:56:52  »
CHAPITRE 13 : Sortis.

Résumé :

Blottis les uns contre les autres dans les ténèbres de la Montagne, prisonniers du tunnel avec pour seule issue l’antre de Smaug, les Nains et Bilbo attendent en silence et dans la peur le retour du dragon. Mais l’attente devient vite insupportable, l’air est irrespirable et l’obscurité intenable. Les Nains qui ne supportent plus l’inactivité, essayent une fois encore d’ouvrir la porte, puis en désespoir de cause suivent prudemment Bilbo qui s’enfonce dans le tunnel, vers l’antre du dragon. Arrivé à distance respectueuse Bilbo passe son anneau et s’approche furtivement, craignant un leurre de Smaug. Il trébuche et tombe tête la première dans l’amoncellement du trésor du dragon, causant une grande peur aux Nains. Mais il se relève rapidement et après un dernier regard aux alentours où nul forme, si ce n’est une étrange lumière blanche, n’apparaît, il se risque à demander de la lumière. Les Nains hésitent puis obtempèrent et ramènent bientôt de leurs affaires des briquets avec lesquels ils allument des torches. Bilbo en prend une et repart en exploration de la vaste salle, que le trésor des Nains
recouvre tout entier. Il se dirige vers la lumière blanche et découvre avec émerveillement l’Arkenstone qu’il ne peut s’empêcher de mettre dans sa poche. A présent c’est un véritable cambrioleur. Une chauve souris passe devant lui le faisant sursauter, sa torche tombe et s’éteint, le forçant de nouveau à demander l’aide des Nains. Ceux ci s’empressent de retrouver Bilbo et s’extasient devant la beauté de leur trésor retrouvé. Soudain pleins d’une nouvelle énergie ils touchent, caressent, s’exclament et oublient complètement le dragon. Bilbo les ramène bien vite à la raison et Thorïn guide toute la petite compagnie à travers les salles abandonnées de l’ancienne époque de la puissance de Dale. Ils débouchent à l’air libre, au dessus de la grande porte, sans toujours aucune nouvelle de Smaug. La vue du trésor à redonné aux Nains toute leur bonne humeur et on pense au déjeuner. Balïn les emmène alors dans un endroit sur l’éperon Sud où ils s’installent confortablement, pour se remettre de toutes ces émotions...

  • Comment peut-on faire un lien ici entre l’atmosphère extérieure et l’état d’esprit de la compagnie ? ( eh oui encore ! )
  • En quoi peut-on dire à présent, que Bilbo a achevée sa quête ?
  • A quels autres joyaux l’Arkenstone vous fait-elle penser ? Comment expliquez vous l’importance des bijoux et gemmes, qui projettent tous de la lumière ou ont un pouvoir tout particulier, dans l’univers de Tolkien ?
  • En quoi ce passage illustre t-il les différences fondamentales entre les Nains et les Hobbits ? Qu’est ce que cela annonce pour la suite de l’histoire, en particulier à propos de  l’Arkenstone ?
  • Comment interprétez vous le brusque changement d’attitude de Thorïn qui à la sortie de la Montagne alors qu’il venait d’avoir le spectacle de la désolation de son palais, riait,  “ commençait à retrouver son entrain et agitait les pierres précieuses dans ses poches “ ?
  • La description des salles et des escaliers du palais des Nains ne vous rappelle t-elle pas un autre lieu évoqué dans les oeuvres de Tolkien ?
  • On fait allusion dans ce chapitre au Cram, un biscuit élaboré par les Hommes du Lac sans saveur mais qui redonne des forces, doit-on y voir la première version du Lembas ?
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Le Hobbit / Au seuil de la porte
« le: 05 décembre, 2004, 14:36:30  »
Au seuil de la porte :

Une fois partis de Lacville, emportant avec eux les vivres et les présents de ses habitants, Bilbo et les Nains remontent la Rivière Courante et arrivent au pied de la Montagne. Montagne qui les domine, menaçante et les fait frissoner. Pourtant, déterminés à accomplir leur quête, les Nains suivis de Bilbo explorent les environs à la recherche de la porte secrète indiquée sur la carte de Thorïn. Ils passent des journées à emprunter les sentiers et à escalader les parois rocheuses jusqu'à ce que Bilbo tombe sur des marches qui le mènent jusqu'à la fameuse porte. Porte invisible dans la roche et sans serrure ! Les Nains essayent maints tours pour forcer et désensorceler la porte mais rien ne marche et ils finissent par se décourager. C'est alors que Bilbo regardant le soleil se coucher comprend la solution de l'énigme, apelle ses compagnons à grands cris et ensemble ils observent le dernier rayon du soleil de ce jour de nouvelle lune frapper la porte et faire apparaître une serrure... Thorïn s'empresse d'y mettre la clé qui allait avec la carte. La porte s'ouvre, donnant sur des ténébres profondes, l'antre de Smaug...

  • Tolkien a l'habitude de faire correspondre le temps et les paysages avec l'humeur des personnages, en quoi est ce le cas ici ?
  • Bilbo qui n'a jamais aimé l'aventure et a toujours été mal à l'aise durant toutes les péripéties qui ont menés les nains au pied de la Montagne, semble soudain vraiment s'interesser à la quête entreprise par les Nains et se sent concerné par le voyage. Selon vous quel est l'explication d'un tel changement ?
  • Comment expliquez vous la façon dont la porte s'ouvre ? Bilbo dit " ressentir un curieux sentiment d'attente " doit-on y voir un signe de la Providence ?
  • Dans ce chapitre de nombreux oiseaux interviennent, quel est leur rôle ? Comment expliquez vous l'importance des oiseaux dans les récits de Tolkien ?
  • Tolkien ne décrit que très peu les gens de Dale et leur ville à l'époque de sa richesse. Comment les imaginez vous ?
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Le Hobbit / Tonneaux en liberté
« le: 17 octobre, 2004, 13:07:48  »
CHAPITRE 9 : Des tonneaux en liberté

Résumé

Après le combat avec les araignées, Bilbo et les nains sont en fort mauvaise posture, sans eau ni nourriture, perdus au beau milieu de Mirkwood ils ne tarderont pas à mourir d’inanition si ce n’est les Elfes des Forêts qui les surprennent soudain, les capturent et les emmènent dans leurs logis. Bilbo, heureusement, passant l’anneau au doigt s’est esquivé furtivement et suivant à distance les Elfes et ses compagnons entre libre dans les cavernes des Elfes des Forêts. Les nains sont enfermés mais au moins reçoivent ils nourriture et eau, Bilbo lui est obligé de se cacher et de voler pour subvenir à ses besoins. Mais ses errances dans les cavernes lui permet bientôt d’en savoir long sur les Elfes et leur lieu de vie. Il apprend ainsi qu’il existe des trappes par lesquels on pousse les tonneaux de vins vides qui tombent dans la rivière et suivent son courant jusqu’à une ville à la sortie de la forêt. Or un festin est annoncé ce qui sous entend beaucoup de tonneaux vides à passer par les trappes... Il n'en faut pas moins à Bilbo pour élaborer un plan rocambolesque. Il dérobe les clés à un gardien ivre et s’en va délivrer ses compagnons y compris Thorïn puis les nains à contrecoeur se tassent dans les tonneaux à grande force de plaintes et Bilbo s’accroche à l’un d’eux lorsque les Elfes les poussent à travers la trappe. Tous les nains très mal à l’aise dans leur tonneau se retrouvent alors dans la rivière et Bilbo à cheval sur un
tonneau essaye difficilement de suivre le mouvement. Mais au moins sont-ils sortis des cavernes des Elfes de la Forêt, une nouvelle fois grâce au cambrioleur et décidément les nains commencent à avoir très haute opinion de celui ci.

Le palais des Elfes de la Forêt Noire :

Lorsqu’ils se font capturer, les nains et Bilbo pénètrent par des portes magiques dans des cavernes magnifiques où siège le Roi des Elfes de la Forêt, une couronne de baies et de feuilles rouges sur la tête. Les Elfes de la Forêt sont discrets et bien que aimables n’apprécient pas beaucoup les étrangers surtout s’il s’agit de nains et l’accès à leurs cavernes est cachée. Ce palais magnifique creusé dans les roches, n’est pas sans rappeler l’ancien royaume des Sindars, Menegroth et Thingol et Melian.  

Questions pour débattre :
  • Comment vous sont apparus les Elfes des Forêts ? Les trouvez vous ressemblants aux Elfes sylvestres du SDA ? Lesquels préférez vous ?
  • Que vous inspirent le palais de Thranduil et tous ces palais creusés dans les roches que l’on retrouve chez Tolkien ( Menegroth, Nargothrond, même peut être Gondolin ) ? Pourquoi faire habiter des Elfes ( surtout des forêts ) dans des cavernes alors qu’on s’attendrait plus à les voir en haut d’un arbre ? Préférez vous ces palais creusés dans la roche au calme forestier de la Lotlorien ou de Fondcombe ? [/b]

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Le Hobbit / Un curieux logis
« le: 03 octobre, 2004, 17:31:35  »
CHAPITRE 7 : Un curieux logis

     
Résumé :

Au lendemain de leur terrible aventure en haut des sapins, Gandalf, Bilbo et les Nains se réveillent sous le soleil, dans les aires de leurs sauveteurs, les Aigles. Comme d’habitude Bilbo a une douloureuse pensée pour son petit trou de hobbit, là bas loin à l’Ouest, mais Thorïn et Cie lui rappellent vite qu’il n’est pas ici pour une petite promenade de hobbit et qu’ils ont un dragon à combattre. Bilbo se résout alors à monter sur le dos des Aigles et s’envole vers l’Est et la suite de leur périple. Les Aigles déposent notre petite troupe en haut d’un gigantesque rocher au beau milieu d’une rivière que Gandalf appelle le Carrock. La troupe emprunte un escalier qui descend vers un gué, alors que les Nains et Bilbo assaillent de question Gandalf sur la personne d’une aide précieuse qu’il veut leur faire rencontrer et qui habite ici. Gandalf finit par expliquer que cette personne s’appelle Beorn, il est fort étrange et très irritable et c’est un changeur de peau. La troupe se montre fort intéressée par ces propos mais aussi très effrayée lorsque Gandalf les prévient qu’il va falloir ruser pour obtenir de lui une quelconque aide, car il n’aime pas recevoir du monde. Il va falloir se montrer très polis, sans cela à défaut d’une aide, Beorn pourrait se révéler être un ennemi redoutable. Gandalf annonce son plan et la troupe écoute attentivement : Gandalf partira en premier avec Bilbo et fera la connaissance de Beorn, après cela les Nains arriveront par paire, à 5 minutes d’intervalle. La troupe hoche la tête et Gandalf part en tête avec le hobbit. Il se montre très poli à l’égard de Beorn et attire son attention sur l’histoire de leur aventure. Beorn leur propose alors d’entrer, et Gandalf commence son histoire.  Beorn est tellement attentif à l’histoire qu’il ne se formalise pas des arrivées par paire des nains, et même s’il grogne un peu au début, on le sent amusé à la fin. Il finit même par inviter toute la troupe à dîner pour les récompenser de leur histoire. Des poneys et des chiens, aussi surprenant que cela puisse paraître, dressent la table et préparent le repas. Le repas se passe merveilleusement bien et toute la troupe veille tard la nuit, heureuse d’avoir un lieu chaud et douillet où s’abriter pendant quelque temps. Le jour suivant passe calmement, mais sans qu’ils n’aient de nouvelles ni de Gandalf ni de Beorn. Gandalf réapparaît tard le soir et raconte qu’il a suivi des traces de pas d’ours menant droit vers les Monts Brumeux. Les nains et Bilbo sont soudain pris de peur, craignant que Beorn ne soit partis chercher d’autres ours et des gobelins pour les attaquer. Mais Beorn les rassure bientôt en réapparaissant le lendemain matin, tout joyeux. Il leur annonce qu’il était tout simplement parti vérifier que leurs dires étaient vrais, et à présent qu’il s’en est assuré il ne s’en montre que plus enclin à les aider. Il leur parle de la Forêt Noire et de ses dangers, leur conseille les chemins les plus sûrs à traverser et surtout leur fournis bagages et poneys. Gandalf et sa troupe reprennent alors leur route, inquiets et tendus car ils savent qu’ils vont droit vers la Forêt Noire, partie la plus dangereuse de leur voyage, la traversée des Monts Brumeux faite. A l’orée de la Forêt Noire, Gandalf comme il l’avait promis à leur arrivée sur le Carrock, quitte la troupe, au grand regret de tous, et les laisse, seuls, pour affronter les dangers de Mirkwood.            

Nouveau personnage :

Beorn

Dans cette partie du périple de Gandalf, Bilbo et des Nains, un nouveau personnage entre en scène ; Beorn, un changeur de peau.
Beorn est présenté comme un homme gigantesque à la barbe et aux cheveux épais, vêtu d’une tunique de laine et une hache à la main. Beorn vit, seul, à l’écart de toute civilisation, quelque part entre les Monts Brumeux et la Forêt Noire et ne recherche pas la compagnie. Il passe le jour et la nuit, sous sa forme humaine ou sous sa forme d’ours à vagabonder alentour en cherchant du miel et en chassant les gobelins et les Wargs, avec la seule compagnie de ses animaux qui lui sont entièrement dévoués. Son statut d’ “ homme-ours “ lui donne une allure impressionnante et bourrue, il est irritable et de compagnie délicate et se révèle pour qui ose le défier, un ennemi redoutable. Il se montre néanmoins très généreux avec Gandalf et toute sa troupe et leur apporte une aide précieuse. Ses origines sont vagues, certains pensent qu’il descend des grands et anciens ours qui vivaient autrefois dans le montagnes, d’autres et ça semble être la solution la plus vraisemblable, que c’est un homme descendant des anciens hommes qui vivaient à l’Est, avant l’arrivée des Dragons.

Commentaire :

Avant toute chose, on peut remarquer est que l’énigme des “ rochers projetés ” lors de la tempête dans les Monts Brumeux, dans le chapitre 4 est à présent résolue. Il est en effet explicitement dit qu’il y a bien des géants qui habitent dans les Monts Brumeux et que ce sont eux qui lançaient les rochers : “ les géants de pierre étaient sortis et projetaient des rochers “. Ce ne sont donc ni des Aigles, ni des Titans mais bel et bien des Géants.

Beorn/Tom Bombadil

En lisant ce chapitre, il est intéressant de faire un lien entre Beorn et Tom Bombadil, en effet les deux personnages se ressemblent sur de nombreux points :
- Ce sont tous deux des êtres “ à part “ à l’écart du monde.
- Ils sont tous deux très proches de la nature, et vivent en complet accord avec elle.
- Tolkien reste très vague concernant les deux personnages et leurs origines particulièrement sont auréolées de mystère.
Notons qu’il y a cependant des différences, les caractères des deux personnages par exemple qui sont diamétralement opposés puisque Tom Bombadil est “ un joyeux luron “ et que Beorn est bourru et irritable. Bombadil est aussi plus proche de la nature végétale alors que c’est le contraire pour Beorn, qui est plus proche de la nature végétale.

Les Histoires chez Tolkien

Il est étrange de remarquer que encore une fois les histoires ont une place plus qu’importante dans le récit, car c’est en racontant l’histoire de leurs aventures que Gandalf et la troupe parviennent à se faire loger chez Beorn. Dans toutes les oeuvres de Tolkien, les histoires sont très présentes et se les partager est toujours un moment de détente et de bonheur. A Fondcombe par exemple que ce soit en chant ou en longs récits on en raconte continuellement, dans la Comté il est toujours question de “ rumeurs “ et d’arbres généalogiques qui ne sont autres que des histoires, et dans ce chapitre, les Nains et Beorn se partagent pendant le repas
les histoires de leurs endroits respectifs, et le soir les Nains veillent tard la nuit car ils chantent et content les anciennes histoires du passé.  



Pour débattre...
  • Gandalf, en quittant la troupe dit qu'il a d'autres affaires à mener, que pensez vous que ce soit ? Se doute t-il de quelque chose par rapport à l'Anneau ?
  • Bilbo entend des bruits étranges la nuit lorsqu'il ne dort pas. Que pensez vous que ce soit ?
  • Que pensez vous de la ressemblance Beorn/Tom Bombadil ? Tom Bombadil est-il une version ultérieure de Beorn ? Sont-ils deux personnages différents ? A quel race appartiennent-ils ?
  • Que pensez vous de la présence très importante des histoires dans les récits de Tolkien ? Et plus généralemenet que pensez vous que le fait de raconter des histoires apporte aux hommes ?

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Le Hobbit / Courte Pause
« le: 29 juin, 2004, 21:03:03  »
COURTE PAUSE

RESUME


Après l’épisode des Trolls, le moral de la troupe est au plus bas, Bilbo soupire de plus en plus après sa bouilloire, les Nains ont pris conscience du danger qui pouvait les guetter à tout moment et les provisions, malgré celles prises aux Trolls s’amenuisent. Heureusement Gandalf est à la recherche de la dernière Maison Simple à l’Ouest des Monts dans la vallée de Fondcombe ( Combe Fendue dans certaines éditions ) un lieu peuplé d’Elfes où la petite compagnie pourra faire une courte pause avant la traversée des Monts Brumeux. Les Nains et Bilbo sous la direction de Gandalf atteignent Fondcombe dans la soirée et sont accueillis par
les chansons espiègles des Elfes cachés dans les sous-bois. Puis ils pénètrent enfin dans la Dernière Maison Simple, demeure d’Elrond et havre de paix. Là ils apprennent que les épées volées aux trolls ont étés forgés par les Elfes et ne sont autres que Glamdring et Orcrist de Gondolin, le Marteau à Enemis, ancienne épée de Turgon, et le Fendoir à Gobelins. Puis alors que nous sommes la veille du solstice d’été, Elrond examine la carte de Thorïn au clair de lune et apparaissent alors des caractères en lettres lunaires qui donnent sous forme d’énigmes, de
nouvelles informations sur l’entrée de la Montagne. La compagnie, heureuse à cette nouvelle décide de prendre congé d’Elrond le lendemain, et repart, ressourcée et bien reposé grâce aux soins d’Elrond, vers l’Est pour entamer la traversée des Monts Brumeux.

Présentation des personnages et lieux

Fondcombe

Lors de leur aventure à la recherche du trésor oublié des Nains, Thorïn et ses acolytes, accompagnés de Bilbo et Gandalf, pénètrent un soir dans une vallée boisée où résonnent les chants légers des Elfes qui séjournent en ces lieux. Au milieu de cette vallée, au delà de la claire rivière qui la traverse, on peut apercevoir la Dernière Maison Simple à l’Ouest des Monts, la belle demeure d’Elrond. Fondcombe est un havre de paix à la garde des Elfes, hors du temps, et lieu de séjour pour quiconque de bonne foi qui souhaite se reposer ou étudier ou
tout simplement écouter de belles histoires.

“ Sa maison était parfaite que l’on aimât la nourriture, le sommeil, le travail, la narration d’histoires, le chant, ou que l’on préférât simplement rester assis à penser ou encore un agréable mélange de tout cela. Les choses mauvaises ne pénétraient pas dans cette vallée. “

Elrond

Lorsque la compagnie pénètre dans les sous bois de Fondcombe et arrive à la Dernière Maison Simple, elle y est accueillie par Elrond, le maître des lieux. Bilbo est tout de suite marqué par le visage noble et sans âge d’Elrond, et les Nains par tout le savoir qui émane de lui. Et pour cause, Elrond, Seigneur d’anciennes lignées, est le maître absolu du savoir et de la sagesse, et il est un grand ami des Elfes, des Dunedains et de Gandalf.

“ Il avait le visage aussi noble et beau qu’un Seigneur Elfe, la force d’un guerrier, la sagesse d’un mage ; il était aussi vénérable qu’un roi des Nains, aussi bon que l’été. “

COMMENTAIRE

Le temps

Pendant le 3eme chapitre, la compagnie poursuit son voyage à travers la Terre du Milieu, toujours sous la direction de Gandalf et le soleil fait de nouveau son apparition succédant à la tempête de la nuit des Trolls.

Il est étrange de remarquer que Tolkien a pour l’instant toujours crée un lien entre l’état d’esprit des personnages et le temps, ainsi lorsque Bilbo rencontre pour la première fois Gandalf et reçoit les nains à sa table, il fait beau, ce qui fait écho au ton comique et léger de ce premier chapitre. Pendant le deuxième chapitre, le temps s’assombrit jusqu’à devenir exécrable, tout comme l’aventure de Bilbo prend une autre tournure pour devenir plus sombre, plus dangereuse. Et à présent, le danger passé, il fait de nouveau beau, ce qui prévient aussi tous les événements heureux et agréables qui vont suivre.  Mais l’idée d’une relation entre le temps et l’état d’esprit des personnages est à vérifier dans les chapitres suivants...              

Les Elfes

Gandalf mène la compagnie dans la vallée de Fondcombe où ils sont accueillis par des voix joyeuses et légères qui entament un chant enfantin, ponctué d’éclats de rires et de remarques moqueuses sur Bilbo et les Nains.

Les Elfes décris ici sont assez différents de ceux qu’on a l’habitude de voir dans le SDA, beaucoup plus joyeux, espiègles voire insolents ( “ Faites attention à ce que Bilbo ne mange pas tous les gâteaux ! Il est trop gros pour passer encore dans les trous de serrures ! “ ) et ne paraissent pas tristes, las du monde et des bêtises des autres peuples, ni préoccupés par le départ des leurs, comme si rien de tout cela ne soit encore venu à l’esprit de Tolkien, peut être qu’il considérait à cette époque là les Elfes comme des sortes de “ fées “ espiègles et légères, à moins qu’il ait simplement voulu atténuer la tristesse des Elfes pour rester dans l’esprit d’un conte.... Par contre dans The Hobbit, Tolkien définit déjà les Elfes comme
des êtres doués d’une sagesse et d’un savoir exceptionnel ( “ Même les Nains assez braves comme Thorïn et ses amis les trouvent sots ( idée elle-même très sotte ) “ )
Les Elfes de The Hobbit, exactement comme Gandalf sont donc assez différents de ceux dont nous avons l’habitude dans le SDA, mais à l’inverse, la description que Tolkien fait de Fondcombe et d’Elrond est presque exactement la même dans le SDA...

Fondcombe, Bilbo, le comique.


A propos de Fondcombe plus généralement, c’est quand même remarquable un havre de paix tel que ça, une demeure parfaite pour étudier et se reposer, comme les grandes bibliothèques, je suppose que l’on retrouve là la passion de Tolkien pour les livres et les langues, peut être voyait-il en Fondcombe l’endroit idéal où finir ses jours, son paradis à lui... J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de choses derrière Fondcombe mais je ne vois pas quoi, avez vous un avis sur cela ?

Sinon, on peut noter qu’au fil du récit, Bilbo s’habitue et prend de plus en plus goût aux aventures, après la frayeur des Trolls, il s’aperçoit que les aventures même si elles ne sont pas toujours très confortables permettent de découvrir de nouveaux horizons, d’admirer des Montagnes et d’entendre des histoires d’autrefois de la bouche de ses compagnons. Puis la courte pause à Fondcombe, lui permet de voir des Elfes et plus encore d’examiner des cartes, de consulter des livres, d’entendre parler de runes... Tout ce qu’il faut pour satisfaire la curiosité de Bilbo. Ainsi au fil des chapitres, le petit Bilbo bourgeois et très prudent du début se transforme en voyageur qui dort à la belle étoile et se contente de peu de nourriture. Bilbo
est de plus en plus à l’aise au milieu de cette étrange compagnie et dans son rôle attitré de cambrioleur...  

A part cela et pour finir, le comique est toujours bien évidemment présent, accentué surtout lors de l’arrivée à Fondcombe et des chants moqueurs des Elfes, et le décalage flagrant entre les Elfes et les Nains.

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L'Histoire d'Arda / La Chute de Gondolin
« le: 26 mai, 2004, 21:01:26  »
J'ai lu il y a peu la Chute de Gondolin dans les Contes Perdus II et j'ai vraiment été touchée par ce passage, le style de narration, l'enchaînement de l'action, ect... C'est le premier passage qu'a écrit Tolkien de toute son oeuvre en Terre du Milieu, et beaucoup disent que c'est le plus beau avec peut être Beren et Luthien. Je suis complétement de cet avis, et vous ?

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L'Histoire d'Arda / L'envoûtement de la mer chez Tolkien
« le: 19 mai, 2004, 13:00:15  »
La mer est très présente dans les écrits de Tolkien, elle torture le coeur des Elfes et fait soupirer celui de nombreux Hommes, on dirait que Tolkien lui vout un culte des plus remarquables...  Est ce vous aussi vous vous sentez " envoûté " par les vagues qui se fracassent contre les falaises et le blanc vol des mouettes ? Est ce que vous êtes pris d'admiration pour Earendil qui vogue toujours sur Wingilot dans les firmaments du ciel, ou Aldarion qui sans cesse se voit entraîné par l'appel de la Mer ? Que pensez vous de tout cela, de l'envoûtement de la mer et de son omniprésence dans les récits de Tolkien ?    

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