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Sujets - Maître Rat

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Les Héros / Les jumeaux chez Tolkien
« le: 15 août, 2006, 21:29:56  »
Les jumeaux sont un type de couple récurrent dans la mythologie en général. On compte par exemple parmi eux: Castor et Pollux (aussi connus comme les Gémaux), et Romulus et Rémus, pour ne citer que les plus célèbres.
Leur portée symbolique varie d'un cas à l'autre, mais il réprésentent souvent la double personnalité qui peut habiter l'être humain.

Aussi peut-on se demander quel usage Tolkien a fait de ce type de personnages dans sa propre mythologie...

:arrow: Quels sont les couples de jumeaux réels (deux individus du même sexe nés en même temps et se ressemblant comme deux gouttes de Miruvor) présents chez Tolkien? Combien? Qui? A quelle période historique appartiennent-ils chacun? Sont-ils uniformément 'répartis' dans la chronologie de l'Histoire d'Arda.

:arrow: Que symbolise chacun de ces binômes? Savez-vous si les destins de ces binômes sont similaires dans toutes les versions de l'oeuvre tolkienesque? Si non, quelle conclusion peut-on en tirer?

:arrow: Connaissez-vous d'autres paires de personnages qui, sans être de vrais jumeaux, possèdent la même charge/fonction symbolique qu'un couple de jumeaux donné?

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Tolkien : l'Homme et ses autres oeuvres / Tolkien et René Girard
« le: 05 juillet, 2006, 10:49:03  »
Qui connait et/ou a déjà lu René Girard ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/René_Girard

Je viens de finir son premier livre 'Mensonge romantique et vérité romanesque' et je ne peux m'empêcher de faire de multiples raprochements avec le travail de Tolkien.
Non seulement son concept de vanité colle de manière parfaite à la vision que présente Tolkien de la nature des Hommes, mais le plus intéressant se trouve peut être dans la solution que propose Girard au problème de la vanité, soit le 'renoncement au désir' (désir dit triangulaire, par jalousie de l'autre).
Cette solution correspond assez bien, non seulement aux elfes, mais à toutes ces races et ces personnages (Bombadil, Olórin, i.e.) qui ne font que vouloir comprendre les choses pour elles mêmes, sans références à eux mêmes (voir ce post pour un approfondissement de cette question en particulier: http://forums.archivesdegondor.net/index.php/topic,1178.0.html).
Girard voit cette capacité uniquement à l'aube de la mort, ce qui pourrait en quelque sorte contribuer à expliquer la nécessité du départ de Frodon pour Aman à la fin du SdA.

Franchement, si vous en avez le temps et que le sujet vous intéresse, n'hésitez pas, lisez Girard.

De manière plus légère, il remarquable de voir qu'en tapant Tolkien et René Girard sur google, on tombe sur un bon nombre de travaux académiques qui réunissent la pensée des deux auteurs.

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La Géographie / De quel coin venez-vous?
« le: 30 mai, 2006, 17:55:06  »
Les TdM sont connues pour inclure de nombreux pays possédant chacun une histoire, une culture, et un sens, propres. Bien que Tokien se soit toujours défendu de vouloir décrire le monde réel à partir de ces romans, il apparaît néanmoins qu'il y développe, en filigrane, nombre de concepts qui peuvent nous servir à mieux comprendre ce monde.
C'est selon cette idée que je vous pose la question suivante : A quelle pays ou peuple de TdM vous fait penser l'endroit (pays, région, ect...) dans lequel vous habitez, ou duquel vous êtes originaire?

:arrow: En ce qui me concerne, j'aimerais rapprocher mon pays, la Suisse, de la Forêt et des habitants de Fangorn. A un niveau poltique et culturel, La Suisse, comme Fangorn est repliée sur elle même, refusant le contact avec l'extérieur (pensé à l'adhésion à l'UE, refusée par le peuple lors du référendum, portant uniquement sur l'EEE en 1992). Comme pour Fangorn, cette séparation d'avec la vie extérieure implique une stagnation, et de vieillissement à l'intérieur. La Suisse refuse d'accepter les changements (économiques, culturels, en matière de solidarité) induits par l'intégration européenne. Les régions les plus reculées de Suisses restent particulièrement méfiantes vis-à-vis de l'extérieur, et même vis-à-vis des autres régions du pays (à mettre en relation avec les « Ents arabesques », agressifs envers les étrangers). Autres conséquence, de la même manière que les Ents, les Suisses sont neutres dans les affaires entre les différents peuples qui les entoure.

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Le Seigneur des Anneaux / Denethor, coupable ou innocent?
« le: 15 mai, 2006, 00:03:02  »
Comme la plupart d'entre vous l'ont probablement déjà remarqué, beaucoup de personnages du SdA forment des sortes de couples, ou binômes :hug:: Gandalf et Saroumane, Aragorn et Faramir pour ne citer que les plus évidents (et sans compter les exemples hors-SdA).
Dans certains cas, ce procédé permet à Tolkien de montrer ce qui peu faire chuter un personnage du côté du mal, esquissant deux personnages se ressemblant fortement, dont l'un fait une erreur ou possède un mauvais penchant qui le conduit à sa perte (parfois, les deux personnages sont en fait intégrés dans un seul possédant plusieurs personnalités; i.e. Gollum, Boromir).

Aujourd'hui, j'aimerais parler du couple Denethor-Theoden. Ces deux-là possèdent pas mal de points en commun. Tous deux sont initialement au pouvoir d'ancien puissants Royaumes, mais sur le déclin. Tous deux meurent au cours du SdA (peut être bien simultanément en fait...) ce qui marque la fin d'une ère. Chacun est trompé par l'ennemi; Denethor par Sauron au travers  du Palantir, et Theoden par Saroumane par l'intermédiaire de Grima. Et finalement, le fils-héritier de chacun meure au combat, avant son père.

Mais chacun des ces points de ressemblance entraîne une réaction opposée pour chaque personnage. Alors que Gandalf parvient parvient à sortir Theoden de sa léthargie, déjouant les artifices de Saroumane, Denethor reste sous l'influence de Sauron jusque dans son suicide (alors que Denethor meurent en combattant, retrouvant son honneur). Face à la mort de leur héritier, Denethor réagit en faisant comme si tout espoir s'arrêtait ici, et renie (plus ou moins) son fils cadet. Theoden quant à lui, fait de son neveu, son héritier, lui transmettant volontairement le pouvoir.

Pourquoi cette différence de comportement? Pourquoi Gandalf échoue-t-il avec Denethor? La première explication qui vient à l'esprit est que Denethor est pourri par la soif de pouvoir.
Alors que Theoden ne souhaite que le bien de son Royaume, Denethor ne veut que le pouvoir pour lui-même et refuse le... retour du Roi. Craignant pour son propre statut, Denethor se complet dans les mensonges de Sauron qui décrivent Aragorn comme un usurpateur, divisant ainsi le clan des peuples libres.
Oui mais... Si Theoden avait été lui aussi soumis au Retour d'un Roi, sa soif de pouvoir personel n'aurait-elle pas été 'réactivée'?. Car n'oublions pas que le retour de l'héritier d'Isildur signifie la perte de la charge d'Intendant-régnant pour la lignée de Denethor. Imaginons que Theoden ait été mis dans une situation similaire -Gandalf soutenant un Roi destiné à le remplacer-; n'aurait-il pas continué à croire aux mensonges de Langue de Serpent qui décrivent Gandalf comme un ennemi?

Nous nous retrouvons ainsi devant un dilemme moral relatif au libre arbitre.
:arrow: Soit la différence entre les comportements de Denethor et Theoden réside dans le seul fait que l'un est confronté à la perte de sa charge, et l'autre non. Dans ce ce cas, les deux personnages ont la même valeur morale, et Denethor ne doit sa déchéance qu'à un facteur contingent indépendant de sa volonté. Le libre arbitre de ce dernier n'est pas en cause, et il ne peut donc être considéré comme (plus) responsable (que Théoden) de son acte.
:arrow: Soit, au contraire, Denethor possède une personnalité plus encline à la soif de domination, il est alors responsable d'un acte moralement répréhensible. Dans ce cas de figure, Denethor doit sa déchéance à son propre choix qui consiste à refuser le 'retour du Roi. Soumis au même dilemme, Théoden aurait réagit en laissant sa place à un 'Roi légitime'.

Etant certain que les nobles Seigneurs des AdG sauront porter un jugement juste et équitable relativement à ce qui vient d'être dit (écrit), je leur demande leur avis: Denethor est-il pleinement coupable de sa chute, ou peut-on lui attribuer certaines circonstances atténuantes? :unsure:

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Le Seigneur des Anneaux / Les rêves et le visions dans le SdA
« le: 28 avril, 2006, 18:20:43  »
Les rêves et les visions, ainsi que les instruments qui facilitent ou même permettent de telles visions sont nombreux dans le SdA. Du rêve de Frodon avant de quitter Comté, celui de Boromir qui le conduit jusqu'à Imladris pour y recevoir des éclaircissements (en guise d'éclaircissements, il se trouvera amené à faire différents choix), en passant par la prédication de Glorfindel au sujet du Nazgûl, les objets comme les Palantiri (tels qu'ils sont utilisés à la fin du IIIème Age), et pour finir avec le Miroir de Galadriel, ou les "hauts-lieux" comme Amon Hen et Amon Sûl.

:arrow: A votre avis quels est la ou les fonctions de ces media (un medium, comprit comme une interface entre deux ou plusieurs mondes ou réalités), et combien de types différents en trouve-t-on dans le SdA (il y déjà l'ébauche d'une petite typologie ci-avant) ? Permettent-ils aux personnages de sonder ce qui est caché... ailleurs, en eux-même?

:arrow: Permettent-ils de connaître l'avenir, un avenir possible ? Un évènement simultané à un autre endroit? un évènement passé ? Quel est leur rapport au temps et au destin ?

:arrow: Ils semblent apparaître pour inciter les personnages à prendre des décisions, bonnes de préférence, mais pas toujours. Certains personnages font-ils donc un mauvais usage de ces media ? Pourquoi, dans quelles circonstances ?

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Le Seigneur des Anneaux / Le plus terrible des Seigneurs Ténébreux
« le: 05 janvier, 2006, 02:24:20  »
Et si un de ses personnages avait pris, ou reçu, l'anneau afin de lutter contre Sauron... il aurait fatalement été corompu et serait devenu le nouveau Seigneur Ténébreux. Lequel aurait été le plus terrible?
Evidemment, terrible veut un peu tout dire et rien... votez donc pour celui que vous pensez être le plus terrible et décrivez son règne : en quoi est-il terrible? Car il y a maintes façons d'être terrible.
Essayez aussi d'expliquer pour quelle raison le règne de tel personnage devra avoir tel aspect. Cela dépendra bien entendu de la personnalité du personnage, mais aussi de la manière dont vous pensez que l'anneau corrompt son "maître", ou tout autre chose....

Attention, je parle des personnages du livre plutôt que ceux du film.

NB: J'ai essayé de limiter les réponses à des personnages qui 1) sont susceptibles de manier l'unique 2) donnent suffisement de matière pour réfléchir à une réponse.

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Le Seigneur des Anneaux / le retour de Gandalf
« le: 28 août, 2005, 13:45:40  »
J'ai une question qui me tarabuste depuis pas mal de temps. Pas une question essentielle, c'est un peu du détail. Mais je me demande quelle est la nature de Gandalf lorsqu'il revient de chez Mandos après s'être fait tuer par le Balrog de la Moria. Renvient-il comme Istar ou comme Maia ayant pris l'apparence d'un vieillard.

Je m'explique un peu, dans Contes et légendes inachevés on peut lire au sujet des Istari:

Citer
Car avec le consentement d'Eru, ils envoyèrent en Terre du Milieu des membres de leur propre Grand Ordre, ayant revêtu corps d'Homme véritable - et non point seulement l'apparence -, et sujets aux peurs et aux douleurs et aux fatigues de la terre, capables de souffrir la faim et la soif, et même la mort [...].
Il ne s'agit donc pas d'Ainur ayant pris une forme humaine, mais d'Ainur enfermés dans un corps humain, mortels, limités dans leurs pouvoirs, qui ne doivent pas se révéler. Les Valar limitent le pouvoir des Istari afin de laisser les Elfes et les Humains suivre leur propre chemin, et surtout ils désirent éviter d'avoir à réactualiser toute la géographie de Terre du Milieu comme à la fin du premier âge.

Voilà, seulement, à partir du moment au Gandalf revient en blanc, on n'arrête pas de faire des allusions au fait qu'il peut maintenant se révéler librement, et toute la symbolique sur son habit blanc, etc... Et puis il y a ce passage:

Citer
- Gandalf répéta le vieillard, comme s'il se rappelait de vieux souvenirs, un mot depuis longtemps hors d'usage. Oui, ce fut mon nom. J'étais Gandalf.
On a l'impression que Gandalf est redevenu un Maia, avec une perception du temps toute différente de celle des Elfes ou des Hommes. Il a aussi une attitude beaucoup plus détachée, on sent qu'il est plus distant avec ses anciens amis.
D'où ma question, Gandalf le Blanc revient-il en tant qu'Istar Gandalf enfermé dans un corps humain, ou en tant que Maia Olórin ayant seulement une apparence "gandalfienne", mais avec tous les pouvoirs et caractéristiques maia?

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Les Races et Cultures / Les Nains et les Anneaux
« le: 10 juillet, 2005, 18:36:37  »
Les Nains et les anneaux

 :arrow: La tentative de Sauron pour contrôler les Nains avec les sept est réputée avoir échoué car les Nains n'ont de goût que pour les richesses et non pour le pouvoir comme les Hommes. Ainsi, les anneaux n'auraient fait qu'augmenter le désir de richesse des Nains sans réussir à les contrôler comme cela a été fait pour les neufs.
J'aimerais ici éclaircir (éclaircir seulement, et non pas donner l'explication ultime) ce thème en mettant en parallèle l'histoire des Nains et des 7 avec celle de la différence entre Aulë et Melkor.

 :arrow: Comment comprendre que la soif de richesse soit un vice mineur par rapport à la soif de pouvoir dans le SdA? Vice mineur, car les nains se trouvent être insensibles au pouvoir de l'unique, représentant une espèce de mal pur, son essence pourrait-on dire, dans ce récit.
Je propose de considérer que la différence entre la soif de pouvoir et de richesse est explicitée de manière plus claire dans le Silmarillon (la Valaquenta) par la différence entre le Vala Aulë et Morgoth.
Pour justifier ce parallèle j'assume un lien direct entre les Nains, la soif pour la possession des choses, et Aulë d'une part (ce dernier étant le créateur des Nains); et la soif de pouvoir qui dérive vers le mal, représentée par Melkor puis par Sauron et les Nazgûl, d'autre part.

Dans la Valaquenta on peut lire (Sur les Valar):

Citer
Melkor était jaloux [d'Aulë], car l'esprit et les pouvoirs d'Aulë ressemblaient trop aux siens, et il y eu entre eux une longue inimitié. Melkor gâchait sans cesse ou défaisait ce qu'avait fait Aulë, Aulë se laissait de réparer sans cesse le désordre et la confusion apportée par Melkor. Tous deux semblablement désiraient créer du neuf et de l'innatendu, ce à quoi d'autres n'auraient pas encore pensé, et ils aimaient à ce qu'on loue leur talents. Mais Aulë resta fidèle à Eru: il lui soumettait tout ce qu'il faisait, il n'enviait pas le travail des autres, mais recherchait leur avis et en donnait. Alors que Melkor se consumait d'envie et de haine jusqu'à ce qu'il ne puisse plus rien que moquer les pensées des autres et détruire leur oeuvres s'il le pouvait.

Les deux personnages semblent avoir de nombreux points en commun. Ils ne sont pourtant pas entièrement semblables puisque Melkor devient mauvais, et pas d'Aulë. Le deux ont un goût, un vice même, pour la création de choses nouvelles qui vont au-delà des projets d'Eru; rappelez vous le chant des Ainur pour Melkor, et la création des Nains pour Aulë.

 :arrow: Mais le rapport à leurs créations semblent être différents. L'intérêt qu'Aulë porte à l'acte de créer est totalement tourné vers l'objet créé. C'est l'objet qui doit être supérieur aux autres et non le créateur, l'objet est le but du créateur. Ainsi ce dernier ne sera pas jaloux d'autres créations que le sienne (il les améliorera ou les admirera), puisque son but est la beauté de la création, peut importe son auteur. Il cherchera un créer des objets toujours plus beaux, c'est à dire à améliorer constamment.
Dans la Quenta Silmarillon (II, Sur Aulë et Yavanna):

Citer
Et Aulë répondit [à Eru]: "Je n'ai pas voulu ce pouvoir. J'ai recherché des êtres différents [les Nains] de moi, afin de les aimer et de les enseigner."

 :arrow: Pour Melkor, l'objet n'est qu'un moyen, un outil qui va lui permettre de démontrer sa supériorité, son pouvoir sur le monde. Sa relation avec la création est en ce sens purement subjective, l'objet créé n'a d'importance que s'il rend son sujet-créateur supérieur aux autres individus. La conséquence en est que Melkor n'hésitera pas à détruire les créations des autres, dans le mesure ou seuls les objets qui augmentent son prestige, ceux fabriqués par lui ont de l'importance.Dans la Valquenta (Sur les Ennemis):

Citer
Déchu de sa splendeur [on parle de Melkor], son arrogance tourna au mépris pour tout ce qui n'était pas lui. [...] Son intelligence se tourna en ruse pour détourner à ses fins propres tout ce qui pouvait lui servir.

 :arrow: La règle semble devenir plus claire, la création comme but en soi n'est pas dangereuse. La création comme outil pour soi mène l'individu à la déchéance.
La différence entre les deux types de créations reste pourtant très floue dans la pratique. Et le passage du "côté obscur" reste très subtil.
Pensez par exemple à Fëanor et aux Silmarils. Quel est son rapport avec ces derniers? Est-il plutôt de type Melkor, ou plutôt Aulë?
Pensez aussi à la folie des forgerons de Gwaith-i-Mírdain qui ont créé les anneaux de pouvoir. A votre avis, sont-ils plus ou moins coupables que les Hommes qui accepté les anneaux offerts par Annatar?
Les Nains sont-ils eux-mêmes exactement comme leur créateur Aulë? Il semblerait plutôt qu'ils se positionnent quelque part entre les deux extrêmes, plus proches tout de même d'Aulë puisqu'ils ont résisté aux sept. Mais les Nains gardent un sacré sens de la propriété pour le résultat de leur labeur et les richesses (les objets) en général, ce qui les a conduit à quelques frictions avec les elfes au cours de l'Histoire d'Arda.  

 :arrow: Que pensez-vous du rapport entre les réflexions de Tolkien et le monde réel? Peut-on par exemple comparer le Einstein qui fait de la recherche fondamentale (la science comme but en soi [1]) à Aulë, et le Einstein qui travail sur les applications pratique de l'atome [2] à Melkor? La situation semble compter elle aussi. La bombe A aurait-elle existé sans la IIème Guerre Mondiale? Fëanor aurait-il aussi mal tourné sans le vol des Silmarils et le meurtre de son père? Le passage de la bonne à la mauvaise création est vraiment très subtil, non?
Que dire de l'art? Comment ne pas faire le lien entre la création purement utilitaire à la Melkor et l'art sous le régime soviétique, outils destiné exclusivement à clamer la grandeur du National-Socialisme (les coeur de l'armée rouge par exemple). Et là encore c'est un exemple extrême, mais beaucoup d'artistes ont travaillé à gloire du Nationalisme sous beaucoup de régimes.
 
Bon, je m'arrête là, mes paragraphes devenant de plus en plus digressifs. J'espère que le tout reste assez cohérent et compréhensif pour mes bien aimables lecteurs.

Vos remarques Mesdames, Messieurs!

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Notes:

[1] : Je ne peux m'empêcher ici de vous conseiller un excellent petit essai (2 pages) de Friedrich Nietzsche: "Dans quel sens nous aussi nous sommes encore pieux", dans "le Gai savoir", Livre V, § n°344. Magnifique réflexion sur la science et la vérité. Je le tiens à disposition des intéressés qui me le demanderont.
[2] : M'était un peu renseigné depuis la version originelle du post, il me faut souligner qu'Einstein se limita à conseiller au gouvernement américain d'élaborer la bombe atomique pour devancer les Nazis. Je ne sais pas quel fut le poids de son conseil dans la décisions des Etats-Unis.

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