Tolkien a l'habitude de faire correspondre le temps et les paysages avec l'humeur des personnages, en quoi est ce le cas ici ?Arf ! La question classique d'Ancalimë ! Je préssens en toi des ambitions de présentatrice météo. Bon, j'arrête le délire, devant la future Evelyne Dhéliat... :P
A la fin du troisième jour, ils arrivent à la Montagne, tout le pays est
désolé et vide. Ils passent alors une nuit
froide et solitaire. La contrée se fait alors stérile et déserte, on ne voit plus
ni arbres, ni buissons, mais seulement
des souches brisées et noircies. Ils sont enfin arrivés au désert que le dragon a établi autour de son antre. Puis ils observent les ruines de dale et srcutent l'entrée de la caverne ; et par là sortaient une vapeur et une fumée sombre.
-> Pour moi, cette description est une représentation de l'état d'esprit des personnages : ils touchent à leur but, ils sont à la Montagne et doivent à présent trouver le moyen d'accomplir leur quête. Ils sont pessimistes car, devant un tel adversaire, cela peut très bien avoir une fin tragique et se solder par un massacre.
Bilbo qui n'a jamais aimé l'aventure et a toujours été mal à l'aise durant toutes les péripéties qui ont menés les nains au pied de la Montagne, semble soudain vraiment s'interesser à la quête entreprise par les Nains et se sent concerné par le voyage. Selon vous quel est l'explication d'un tel changement ?Je crois que Bilbo a toujours été intéressé par les enigmes. Son côté Took et aventurier... Et puis, il aime beaucoup tout ce qui se rapporte aux runes, aux écritures, comme on le verra plus tard dans le
SDA.
«
Il adorait les cartes, comme le dit l'auteur dans le chapitre 3;
et il aimait les runes, les lettres et les écritures ingénieuses. »
Et puis, comme le souligne Dalian, depuis que Gandalf est parti, il les a secouru deux fois auparavant, et tous commencent à croire à sa chance et à ses idées ingénieuses. Et puis, c'est un hobbit qui a envie de se rendre utile et qui est très curieux.
Bilbo dit " ressentir un curieux sentiment d'attente " doit-on y voir un signe de la Providence ?Je crois qu'il sent bien que les Nains n'ont plus d'idée et que, comme il les a déjà sorti du pétrin, ils croient que sa chance va encore leur montrer une voie... Mais cela implique que Bilbo se rende dans la caverne du dragon, par la "grande porte". Autant dire que c'est de la folie et que notre hobbit n'en a vraiment pas envie. C'est pour cela qu'il espère qu'un miracle se produise et que Gandalf arrive à la dernière minute pour trouver une solution à ce problème.
Dans ce chapitre de nombreux oiseaux interviennent, quel est leur rôle ? Les corbeaux sont des charognards et ce n'est donc pas un bon signe pour nos amis. ça fait assez mauvais présage. Cependant, comme l'indique Dalian, les Nains et les corbeaux sont très liés et donc ce n'est pas ça qui les inquiète. ce sont les corneilles près de l'entrée principale qui sont plus malfaisantes, d'après Balin.
la grive est importante car elle a un lien avec l'enigme et permet indirectement l'ouverture de la porte.
Comment expliquez vous la façon dont la porte s'ouvre ? J'ai pas très bien compris ce passage. Si quelqu'un pouvait expliquer, ce serait gentil.
Comment expliquez vous l'importance des oiseaux dans les récits de Tolkien ?Je crois que Dalian a tout dit.
Tolkien ne décrit que très peu les gens de Dale et leur ville à l'époque de sa richesse. Comment les imaginez vous ?Idem que Dalian. Mais je les imagine aussi assez proches des Nortmen, ancêtres des Rohirrims.