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Messages - frenchteacher

Pages: [1] 2
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Le Hobbit / Re : De quand date votre dernière lecture du Hobbit ?
« le: 19 août, 2007, 21:43:23  »
Bonsoir à tous.

Ma dernière lecture de Bilbo remonte à très peu de temps! Il suffit de regarder le forum.
En ce qui concerne mon étude « La quête du sens dans Bilbo le Hobbit de J. R. R. Tolkien », je la vends sur mon site au format PDF.
Mais je vous informe que pour le 21 septembre – date anniversaire de la parution de Bilbo – je prépare une surprise : j’attends le retour de vacances d’un imprimeur et il pourrait bien y avoir une version papier.

Alain Tesnière

2
Le Hobbit / La quête du sens
« le: 01 juin, 2007, 06:13:42  »
Bonjour à tous.
Cela fait un an que je cherche un éditeur pour mon étude sur Bilbo. J'ai démarché une cinquantaine d'éditeurs : que des refus ! J'attends encore des réponses. Mais fin juin, je prends une décision. Si aucun éditeur sérieux ne me fait de proposition : j'édite à compte d'auteur. Je suis en train d'étudier cette possibilité : il me reste à comprendre le côté fiscal de cette aventure. Pour le reste je suis prêt ! à suivre :thumbup:

Frenchteacher

3
Le Hobbit / La quête du sens
« le: 29 mai, 2007, 22:11:55  »
Bonsoir à tous,

Cela me fait grand plaisir de savoir que les études sur Bilbo s'amplifient. Surtout au moment où je vais enfin faire paraître mon étude ( en français ) sur Bilbo.

Amicalement.

Frenchteacher.

4
Le Hobbit / Re : Le voyage de retour
« le: 25 mars, 2006, 21:05:24  »
Bien sûr que je suis intéressé !  :thumbup:
Le moment des adieux est aussi un moment harmonieux. Les  correspondances entre ce finale et la situation initiale sont nombreuses : Bilbo  invite les Nains à venir prendre le thé chez lui à l’improviste.
Le chemin de retour rappelle les événements passés : Bilbo et Gandalf  déclinent l’invitation du Roi des Elfes et passent par l’endroit autrefois  dangereux : la bordure Nord de Mirkwood.
Le cadeau offert par Bilbo au Roi des Elfes pour le désordre causé dans  les tonneaux est un lien entre Daïn qui a offert le collier à Bilbo qui lui-même en  fait présent au Roi des Elfes qui le consacre à jamais l’ami des Elfes.
De l’amitié entre les peuples à l’amitié entre les personnages, les fils sont  lancés.
Le Roi des Elfes reconnaît à «  Bilbo le Magnifique » le statut de voleur,  mais pas trop : « le vol deviendrait trop aisé ». Mais Bilbo souhaiterait atténuer  son statut de voleur : « même un cambrioleur a sa sensibilité ».
Tous les liens tissés par le narrateur pour créer l’histoire sont en train de  se lier d’une autre manière et même de se dénouer.
Bilbo qui avait si peur de Beorn – le pelletier – passe Noël en sa  compagnie.
Puis au printemps Gandalf et Bilbo se retrouvent à l’endroit où les  Gobelins les ont attaqués. Mais la menace est loin, « très loin à l’horizon ». La   Montagne Solitaire est loin d’eux aussi bien dans l’espace que dans le temps.
Cordialement.
@ +
French Teacher

5
Le Hobbit / Re : Les nuées éclatent
« le: 24 janvier, 2006, 21:25:21  »
Moi j'y vois le développement de deux conceptions opposées de l'héroïsme.
Thorïn est marqué par la démesure ( l'hybris en grec ) : son héroïsme ressemble à la conception du héros grec dans l'Iliade : la valeur guerrière, une conception aristocratique que l'on retrouve dans le héros germanique de l'Edda.
Bilbo développe une conception du héros issue de l'Odyssée ( le fameux voyage initiatique ) ( there back and again ), mais je n'en dis pas plus.
Juste qu'il est vrai que Tolkien a lu son conte à ses enfants jusqu'à la mort du dragon. Ensuite il termine Bilbo pour le faire publier. Les derniers chapitres sont plus sombres et commencent à être plus cohérents avec le début du Seigneur des Anneaux, mais je continue à penser que Bilbo est une oeuvre à part !
Bonne nuit à tous!

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La Bibliothèque / Re : Le dernier livre que vous avez lu
« le: 05 janvier, 2006, 21:12:38  »
Moi, je recommande deux livres:
Maurice Renard : Les mains d'Orlac
et
Leo Perutz : La Neige de Saint Pierre
Le premier met en scène le docteur Alexis Carrel - qui fut prix Nobel de médecine en 1912 :o - et qui prônait dès 1935 dans son livre L'homme cet inconnu l'extermination dans des chambres à gaz des handicapés et de tous les dégénérés. Hallucinant ! surtout que c'est teinté de principes humanistes. :ouin:
Le second livre est un bijou de récit fantastique -selon la définition de Todorov - l'auteur s'amuse tellement avec les indices que vous ne savez plus si les faits sont réels ou irréels. :fight: J'adore car c'est une allégorie dénonçant la montée du nazisme. Cela rappelle Le Meilleur des mondes, mais le type de récit est totalement différent.
A lire absolument ! :thumbup:

7
Le Hobbit / Re : analyse du roman
« le: 04 janvier, 2006, 21:05:56  »
Merci pour les encouragements !
J'ai bien pensé aux éditions Christian Bourgois : je sais que Vincent Ferré y est responsable de  collection.
Je viens de terminer la correction de ma seconde version imprimée. Je suis en train de rédiger la conclusion : j'ai le plan et j'ai dû en rédiger à peu près la moitié : je suis en train de faire l'analyse de l'essai de Tolkien sur Le Conte de fées et je compare à Propp et à Bettelheim qui reprend des analyses de Tolkien. C'est passionnant !
Je viens de recevoir un livre que j'ai commandé en Belgique : cela m'a permis de développer le personnage de Beorn.
J'attends encore 7 livres commandés sur Internet. Je vais en recevoir sans doute 2 demain dont celui de Vincent Ferré. Cela ne devrait pas du tout modifier mon analyse, mais si je peux glaner des analyses intéressantes : je prends, sinon si je peux utiliser quelques citations  :thumbup:
En tout cas, j'ai décidé de faire étudier Bilbo à mes deux classes de 4e. Quel plaisir ! Mes élèves me permettent de vérifier mes hypothèses de lecture. Je suis content et eux ils sont contents. On passe de merveilleux moments en cours! Comme je connais bien la vie de Tolkien : j'ai joué la scène de Tolkien en train de corriger ses copies et d'écrire la célèbre phrase du début de Bilbo.  :wacko:
Je vais leur demander de faire des recherches, notamment sur Internet : je leur donnerai les références du site.
@+. Prenez autant de plaisir que moi dans votre boulot! :wacko:

8
L'univers de la fantasy moderne / Re : *The Chronicles of Narnia*
« le: 28 décembre, 2005, 21:44:47  »
Citer
Pas étonnant que Lewis ait été ami avec Tolkien. Ils était fait pour s'entendre.
Les relations entre Lewis et Tolkien sont plus complexes : Tolkien n'appréciait pas beaucoup Lewis au début, ils ont fait cause commune pour aménager le cursus scolaire à Oxford, ils se sont fréquentés dans le club des Inklings, mais ils avaient des divergences profondes notamment sur la religion, puis sur la conception du mythe. Ils se sont fâchés.

Je confirme que les livres peuvent être lus dans n'importe quel ordre. Il ne faut pas confondre l'ordre de parution et la chronologie entre les récits. Mais cela ne forme pas une suite cohérente.

Avant ce film qui n'a été conçu que pour rapporter un maximum de dollars, il y a eu des films et des dessins animés en anglais. Il en est de même pour Bilbo qui existe toujours en anglais sous forme de film d'animation.

Que pensez-vous du débat qui fait rage aux Etats-Unis entre Harry Potter et Narnia ? Les puritains recommandent d'aller voir Narnia parce que c'est très biblique et moral et qui grogne après Harry Potter parce que ce n'est pas bien de montrer à des jeunes le côté diabolique !!!!

9
La Bibliothèque / Re : Poésie
« le: 28 décembre, 2005, 18:31:57  »
L'écolière

Je t'apprendrai, chère petite,
Ce qu'il te fallait savoir peu
Jusqu'à ce présent où palpite
Ton beau corps dans mes bras de dieu !

Ta chair si délicate est blanche,
Telle la neige et tel le lys;
Ton sein aux veines de pervenche
Se dresse en deux arcs accomplis;

Quant à ta bouche, rose unique,
Elle appelle mon baiser fier;
Mais sous le pli de ta tunique,
Rit un baiser encor plus cher.

Tu passeras d'humble écolière,
J'en suis sûr et je t'en réponds,
Bien vite au rang de bachelière
Dans l'art d'aimer les instants bons.

Paul Verlaine.

10
Le Hobbit / Re : analyse du roman
« le: 28 décembre, 2005, 15:46:18  »
Citer
Il [Bilbo] devait se battre. Il devait transpercer cet être répugnant, éteindre ses yeux, le tuer. L'autre voulait le tuer, lui. Non, le combat n'était pas loyal. Il était invisible, à présent. Gollum n'avait pas d'épée. Gollum n'avait pas positivement menacé de le tuer, ni encore tenté de le faire. Et il était misérable, seul, perdu. Une compréhension soudaine, une pitié mêlée d'horreur s'élevèrent dans le c½ur de Bilbo : il vit la suite interminable de jours non marqués, sans lumière, sans aucun espoir d'amélioration, la pierre dure, le poisson froid, les mouvements furtifs, le chuchotement.

Bilbo le Hobbit, chapitre 5, page 94
Voilà ce que j'ai écrit sur ce passage :
Il semble que le combat, un deuxième combat, va opposer Gollum à  Bilbo. Dès que Bilbo se met en mouvement, les sens – l’ouïe et l’odorat -  développés de Gollum détectent une présence. Pour Gollum, c’est un combat à  mort. Le narrateur nous fait partager les pensées de Bilbo : Gollum n’épargnera  pas Bilbo.
Mais Bilbo n’est pas un tueur. Il pense qu’il a un avantage sur cet  « être  répugnant ». Bilbo a des vertus de chevalier : le combat n’est pas équilibré.  L’aventurier éprouve de la pitié pour son adversaire.
Bilbo commence à changer de statut : certes, il ne possède pas toutes les  vertus du noble chevalier de la Table Ronde. Est-il preux et vaillant ? « Il était  aux abois. » Est-il maître de lui ? Est-il loyal à sa parole ? Se laisse-t-il conduire  par la haine ou la colère ? Est-il généreux ? A la manière d’un chevalier errant,  cherche-t-il l’aventure ?
N’y a-t-il pas dans cette “compréhension soudaine, une pitié mêlée  d’horreur” les idéaux de la chevalerie et de la morale chrétienne que l’on  retrouve dans le bouclier de Gauvain.


11
Le Hobbit / Re : analyse du roman
« le: 28 décembre, 2005, 15:36:04  »
Citer
Il [Bilbo] devait se battre. Il devait transpercer cet être répugnant, éteindre ses yeux, le tuer. L'autre voulait le tuer, lui. Non, le combat n'était pas loyal. Il était invisible, à présent. Gollum n'avait pas d'épée. Gollum n'avait pas positivement menacé de le tuer, ni encore tenté de le faire. Et il était misérable, seul, perdu. Une compréhension soudaine, une pitié mêlée d'horreur s'élevèrent dans le c½ur de Bilbo : il vit la suite interminable de jours non marqués, sans lumière, sans aucun espoir d'amélioration, la pierre dure, le poisson froid, les mouvements furtifs, le chuchotement.

Bilbo le Hobbit, chapitre 5, page 94
Cela prouve que Bilbo n'est pas un tueur : il a peur, il doit se protéger de Gollum. Il éprouve certes de la pitié - je le concède -, mais quand on examine les deux versions, il n'y a pas photo : Gollum est d'abord un opposant qui devient un adjuvant en livrant le mode d'emploi de l'anneau. Dans les deux versions, Bilbo trouve l'anneau par hasard : dans la première Gollum lui explique le mode d'emploi et lui montre la sortie, dans la seconde, Bilbo s'échappe, Gollum le poursuit pour le tuer, Bilbo devient invisible par chance et Gollum se dirige vers la sortie, suivi de Bilbo invisible qui append du monologue de Gollum les vertus de l'anneau.
Il ne faut pas oublier que Tolkien est catholique : "tu ne tueras point"!
Posté le: 28 Décembre, 2005, 15:17:37
La première version est résumée dans la note 1 à la lettre n°128 :

Oui, mais il n'y a pas que cette citation. J'ai lu The letters, puis j'en ai traduites - mon fils est prof d'anglais ! Puis, maintenant Vincent Ferré a fait la traduction des Lettres. Si vous voulez avoir toutes les citations, je les ai mais cela risque d'être fastidieux.
J. R. R. Tolkien. Lettres. Christian Bourgois Editeur. 2005. p. 177. p. 49. p. 178. pp. 204-205.
J'arrête là parce que je ne veux pas jouer au pédant !
@ +

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Le Hobbit / Re : analyse du roman
« le: 28 décembre, 2005, 07:57:20  »
C'est encore moi, je viens de lire dans le lexique des noms propres que Forfirith présentait Bilbo en indiquant :
Citer
Jeune hobbit de 25 ans vivant dans la Comté
.
Je souhaitais simplement indiquer que c'est une erreur dans la  traduction française. Bilbo a 50 ans.
@+

13
Le Hobbit / Re : Feu et eau
« le: 27 décembre, 2005, 23:19:59  »
Citer
Que pensez-vous de l'arrivée de la grive et de la façon dont elle aide Barde ? Cela vous rapelle t-il d'autres légendes ?
Thorïn est absent lors de cette séquence : c’est Balïn qui dialogue avec Bilbo pour comprendre le langage de la grive. Balïn complète le discours de Thorïn sur les temps anciens où le vieux Carc – belle onomatopée issue du cri du corbeau – et sa femme vivait sur Ravenhill – la Butte aux Corbeaux.
On retrouve ces oiseaux dans L’Edda : « Deux corbeaux sont perchés sur ses épaules [ celles d’Odin ] et lui disent à l’oreille tous les événements qu’ils voient ou entendent ; l’un s’appelle Hugin et l’autre Munin.A l’aube, il les envoie voler à travers le monde entier et ils reviennent à l’heure du déjeuner : ainsi apprend-il maintes nouvelles. C’est pour cette raison qu’il est appelé Hrafnagud («  dieu aux corbeaux ») »
Bonsoir.

14
Le Hobbit / Re : Les nuées éclatent
« le: 27 décembre, 2005, 22:59:53  »
Citer
Ce chapitre apporte de nombreuses informations à propos des nains. On a un aperçu différent de Thorïn, causé par la vue de l'Arkenstone, puis par la bataille. En quoi est-il différent, ? ce nouveau Thorïn vous paraît-il plus "réaliste" ?[/
Thorïn est perverti par sa soif d'or, par sa convoitise : il ne cesse de penser à l'Arkenstone, il refuse toute négociation. C'est cette attitude qui fait qu'il ne peut que mourir!

Citer
La rôle de Gandalf: décrit comme un vieillard au début du chapitre, Gandalf semble mener ensuite les opérations. Comment interprétez-vous ces actes ?
Gandalf n'est qu'un intermittent dans Bilbo. D'habitude il intervient quand Bilbo et la compagnie étaient en difficulté. Il revient au moment où Bilbo prend les choses en main : il ne fait que ponctuer le changement de Bilbo en "héros".

Citer
Et enfin : la place de Bilbo dans ce chapitre. Il semble très absent, et pourtant certains apartés de Tolkien font référence à lui. Comment Bilbo est-il perçu dans ce chapitre ?
Bilbo n'est pas absent, il n'est pas un héros guerrier, donc il ne s'inttéresse pas à la guerre. Pour Tolkien, en référence à son exposé sur le conte de fées, il situe l'euchatastophe, le happy end, au moment de l'arrivée des aigles. Bilbo est joyeux à cet instant. Puis il est assommé. Bilbo réprouve la guerre, il a rassemblé les forces du bien contre les forces du bien : mais il ne participe pas à cette bataille. Il désapprouve le recours à la guerre.
@+

15
Le café-philo / Re : Qu'est ce que l'Homme ?
« le: 27 décembre, 2005, 22:38:50  »
Dans un forum consacré à Tolkien, il me paraît évident qu'il faut commencer - mais cela ne donnera pas la réponse - par dire que l'homme est un être qui crée des mythes pour fournir des explications à ce qu'il ne connaît et ce qui lui fait peur.
@+

16
Le Hobbit / Re : analyse du roman
« le: 27 décembre, 2005, 21:03:08  »
Il éprouve de la pitié dans les deux versions, si je ne m'abuse...ce qui change vraiment, c'est que Gollum était beaucoup plus amical après sa défaite lors du jeu des énigmes, si je me souviens bien.
Je viens de relire le chapitre 5 (dernière version ) : "si extrêmement malheureux que Gollum parût, Bilbo ne pouvait trouver beaucoup de pitié dans son coeur".
Bilbo n'a pas de pitié envers Gollum, il apeur !
La version de 1937 n'exprime pas du tout cela: Bilbo a de la pitié !

Mais doit on totalement ignoré le Seigneur des Anneaux? C'est vrai on peut ne pas les lier mais certains éléments peuvent être utiles non?
Moi je prétends que non : je me suis abstenu de lire le Seigneur des anneaux pendant mes recherches sur Bilbo car je pense profondément que Bilbo est une oeuvre, au départ, à part. Tolkien dit dans ses lettres qu'il a bien du mal à écrire la suite de Bilbo qui deviendra mais bien plus tard Le Seigneur de l'anneau, avant de devenir Le Seigneur des anneaux.
Moi j'aimerais que tu me dises quel élément est utile pour lire Bilbo ?
Je répète que c'est mon opinion : tu peux en avoir une différente.
@+
Alain (alias French Teacher )

17
Le Hobbit / Re : analyse du roman
« le: 27 décembre, 2005, 18:29:15  »
Si vous voulez mon analyse finale, je ne la donnerai pas aujourd'hui : j'ai encore quelques livres à lire pour étayer ma conclusion. Mais cela ira vite : je dévore en ce moment !

Donc je ne livrerai pas la fin. Mais je vais vous faire une confidence.
Si j'ai écrit ce que j'ai écrit depuis février dernier, c'est parce que j'ai découvert VOTRE forum, ainsi qu'un forum en anglais.
J'ai trouvé que Bilbo n'était pas étudié en tant qu'oeuvre à part entière. Vous semblez étudier Bilbo à la lumière du Seigneur des anneaux et du Silmarillion: j'ai pensé que ce n'était pas une bonne méthode et j'ai donc décidé de me concentrer UNIQUEMENT sur Bilbo.
Ce qui m'a aussi décidé, c'est que mes élèves faisaient, toujours à mon avis, la même erreur.
D'ailleurs pour certains ils me racontaient Bilbo en ayant lu le prologue du SdA. Cela me faisait bien rire  :p !
C'est cela qui m'a décidé à écrire. Au début je croyais que cela serait facile et j'avais l'intention d'en écrire autant que Profil d'une oeuvre. Puis ma curiosité a été piquée : j'ai commandé des livres en anglais, j'ai traduit des lettres avant que Vincent Ferré en réalise la traduction. Enfin pour tout dire je suis tombé dans la marmite !
J'en ai trop dit pour ce soir.
@ + à tous
French Teacher ( un jour, il faudra que je change mon pseudo ) :thumbup:

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Le Hobbit / Re : analyse du roman
« le: 27 décembre, 2005, 18:08:14  »
Bonsoir,
bien sûr que je peux développer un peu : cela va m'aider pour rédiger ma conclusion.
Bilbo est un conte pour enfants, donc il correspond au schéma traditionnel du conte. Le schéma de Propp s'applique. Je peux développer mais il y a déjà un excellent article sur ce sujet.
Bilbo est un nigaud au début : il affronte des épreuves. Il échoue, mais il accroït son expérience ( les trolls -> arme, énigmes -> mode d'emploi de l'anneau, Elrond -> il s'intéresse à la carte des runes et trouvera la solution plus tard).
Puis l'épisode du combat contre les araignées en fait presque un héros (un chevalier ).
Il ne tue pas le dragon : ce n'est donc pas lui le héros guerrier à la manière des héros grecs. Il ne participe pas à la bataille des cinq armées. Il ne s'intéresse d'ailleurs que très peu au résultat.
Il développe une autre stratégie, d'autres vertus : il va trouver une issue à la guerre entre les peuples mus par l'avidité de l'or maudit.
Il ne "trahit" pas son camp : il prend les choses en main pour résoudre un conflit qui détruira le monde.
Ensuite il retourne chez lui : une nouvelle épreuve l'attend. Il est dépouillé de ses biens. Il redevient contemplatif.
Bilbo a donc évolué même si la structure du récit est circulaire.

Je peux encore développer non plus d'un point de vue interne : ce que le conte dit, mais d'un point de vue externe : ce que Tolkien développe comme vision du monde.
Si vous avez des questions n'hésitez pas : je développe mon point de vue, mais je n'ai JAMAIS eu la prétention de penser que l'étude d'un texte était une science exacte.

Il y a plusieurs faits qu'il faut connaître : l'histoire de l'écriture de Bilbo. Tolkien a modifié le texte entre l'édition de 1937 et celle de 1951 ( je crois, j'écris de mémoire ). La modification n'est pas du fait de Tolkien : il est pratiquement mis devant le fait accompli; mais il finit par accepter l'existence de deux versions.
La grande modification, c'est le chapitre 5. A l'origine Gollum n'est pas du tout méchant, Bilbo, même s'il se méfie de lui, éprouve de la pitié pour cet être.

Je continue les événements de la vie de Tolkien.
La fin n'était pas rédigée : il s'arrête à la mort du dragon. C'est parce qu'on le sollicite pour être édité qu'il termine Bilbo. Mais attention il met selon les sources ( qui ne sont pas d'accord ) entre 7 à 9 ans pour le rédiger.
A ce moment en 1936 il s'occupe du Silmarillion et il n'est plus dans le même état d'esprit.
On constate qu'il y a une rupture dans Bilbo, à un moment le récit est plus rapide et un côté sombre apparaît : la guerre, la mort de Thorïn, le retour.

19
Le Hobbit / Re : analyse du roman
« le: 26 décembre, 2005, 20:52:12  »
coucou !
Excusez mon absence, mais j'ai terminé mon analyse de Bilbo.
J'y suis depuis le mois de février 2005.
J'ai tout terminé, enfin presque.
Je suis comme Tolkien   :thumbup::j'ai juste à revoir l'ensemble (corriger les fautes, mettre des sous-titres) et rédiger une conclusion (mais j'ai déjà le plan en tête).
Ensuite je l'envoie à plusqiueys éditeurs.
Et j'attends !!!!!!
Il est évident que Bilbo est un roman initiatique, mais je crois que mon analyse ne correspond pas tout à fait à ce que j'ai vu sur le forum.
Ce serait très difficile à expliquer en peu de mots.
Je vous souhaite à tous de bonnes fêtes !

French Teacher

20
L'Histoire d'Arda / Les Oeuvres de Tolkien et le Christianisme
« le: 26 mars, 2005, 19:15:30  »
A mon avis, la question est bien formulée : Tolkien et le christianisme et non pas avec le catholicisme.
SdA est la BIBLE. Certes il y a des valeurs chevaleresques inspirées d'un moyen-âge papiste.

La référence à Aristote est certes bien vue, mais pose un problème : la papauté n'a jamais vu d'un bon oeil l'aristotélisme, lui préférant saint Augustin qui suit Plotin.

A+

21
Le Hobbit / dernière maison simple
« le: 26 mars, 2005, 19:03:21  »
La dernière maison simple : il faut regarder la source anglaise.
A mon avis, la traduction "simple" est ambigüe !
Cela signifie : civilisée, à mon avis !
A+

22
Le Hobbit / De Charybde en Scylla
« le: 16 mars, 2005, 21:04:11  »
La dernière remarque est judicieuse. Il faut traiter BlH en tant qu'oeuvre à part.
Gandalf n'a que des pouvoirs amusants, c'est un magicien de contes de fées. Pourtant il en sait plus qu'il ne le dit, non pas parce qu'il sera dans SdA ce que vous savez tous, mais parce qu'il entretient un côté mystérieux. Ce n'est pas la première fois qu'il lance ce regard : il 'a déjà lancé aux nains qui ne voulaient pas de Bilbo en qualité de 14ème. Gandalf est le personnage que le narrateur laisse dans l'ombre - il est là, il disparaît, il revient. Ainsi le lecteur -l'enfant - peut croire que le magicien va venir sauver tout le monde, or si c'est vrai parfois, ce n'est pas toujours le cas : il faut que les aventuriers remportent des épreuves quakifiantes.
Il est évident que si Bilbo ne dit rien, sur l'anneau, c'est parce que les nains, non seulement se moquent de lui, mais ne veulent pas qu'ils participent à la mission : il est trop passif.

A+

23
Le Hobbit / Enigmes dans l'obscurité
« le: 16 mars, 2005, 17:47:02  »
Merci pour la suggestion ! Je suis d'accord, c'est ce que je pensais.
Mais le thème des "boutons" revient : Gandalf est reçu comme s'il vendait des boutons à la porte , vieux Took et les boutons magiques, le chapitre 6 fait référence aux boutons perdus au chapitre 5.
Si j'en suis sûr.
Merci pour le coup de main. Pour mon livre, je suis à l'étude du milieu du chapitre 5 et j'ai écrit 230 pages, ce qui ne veut rien dire puisque cela dépend de la police : soit 250000 caractères. Je vais en écrire plus que Bilbo si cela continue. Mais tant que je trouve quelque chose à dire, je ne me prive pas !!!!!

Pour vous servir

French Teacher  

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Le Hobbit / Enigmes dans l'obscurité
« le: 16 mars, 2005, 07:53:22  »
Bonjour,
Est-ce que quelqu'un a une idée sur la signification à donner lorsque Bilbo perd ses boutons ? Cet événement n'est pas anodin puisque Bilbo ne va cesser d'en parler par la suite. En outre, il faut remarquer combien de fois dans   Bilbo le thème des boutons apparaît.
Si quelqu'un a une interprétation ? Ou si quelqu'un a lu The Annotated Bilbo? Moi j'ai commandé The Annotades Bilbo, je ne l'aurai pas avant le début du mois prochain, s'il est toujours disponible !
A bientôt
FrenchTeacher

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Le Hobbit / Enigmes dans l'obscurité
« le: 11 mars, 2005, 20:06:40  »
Bonjour à tous.
Il est évident que je trouve le résumé très bien. BRAVO!
Certaines questions me laissent cependant pantois, mais je reconnais que chacun est absolument libre de s'exprimer. Donc je ne vise personne et je respecte toutes les opinions.

Moi, je souhaiterais savoir si quelqu'un connaît une étude "sérieuse" sur les poésies et sur les poèmes servant de base aux énigmes dans Bilbo ?

Ou alors, ce qui serait mieux, quelqu'un connaît-il suffisamment la prosodie anglaise pour expliquer les poèmes ?

A +

French Teacher

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